

Après mon diplôme d’architecte, j’ai exercé pendant 4 ans, mais je n’ai jamais cessé de dessiner. C’est en développant une étude entre hybridation et architecture que j’ai dessiné « le chat », premier de ma série « Mechanimals ». Fasciné par le street-art et son esprit éphémère, je venais de trouver mon territoire d’expression. J’ai dessiné tout l’été de façon instinctive une série complète.
Les premiers collages à Paris ont commencé en Septembre 2016 ; j’ai mené de front l’architecture et le street-art pendant 1 an, puis j’ai décidé de me consacrer à plein temps sur mon travail d’artiste afin d’explorer ce nouveau monde qui me passionne depuis toujours
Le Steampunk puise ses origines dans les récits de Jules Verne, et cette influence me vient de films comme Le Château Ambulant d’Hayao Miyasaki ou encore Star Wars.
La perte de contrôle de l’architecture donne cette impression de liberté, la simplicité des mécanismes offre une complexité dans le dessin, c’est ce qui fait fonctionner une machine, tout est utile, rien n’est un hasard : si une roue est évidée c’est pour l’alléger, et ce fonctionnel crée sa propre esthétique.
Je m’inspire de toutes sortes de rouages anciens, d’horlogerie, d’industrie, de monuments, du travail des ingénieurs du début du siècle ou encore de manufactures désaffectées qui ont créé une interaction avec la nature au fil du temps. Le temps fait aussi partie de mon art, car je dessine chaque détail à la main avec patience. Je n’utilise que des outils simples pour dessiner, règles, équerres, compas… c’est cet ancrage avec les objets qui permet de relier le savoir-faire traditionnel au support contemporain de la rue.
Oui c’est la première fois que je réalise un graphisme spécifique pour une marque. L’idée et l’esprit du projet m’ont plus tout de suite.
On s’est rencontré, avec le fondateur et l’équipe, on a discuté, échangé, j’ai expliqué ma démarche artistique, ils m’ont expliqué leur approche du métier. J’ai rencontré des gens vraiment passionnés par le street-art et une entreprise à taille humaine qui a su garder son esprit familial, avec des équipes sincères et une vision éthique du métier. Je ne l’aurais pas fait avec une grosse marque de plus anonyme.
En plus, j’ai vraiment aimé le style de la marque, avec son côté urbain, toujours élégant avec des costumes et de grands manteaux. La personnification du renard collait parfaitement avec ma sensibilité, c’était évident de partir de cet animal emblématique et de lui composer une mécanique propre au savoir-faire de l’industrie textile.
C’était vraiment nouveau pour moi ! Découvrir l’univers d’une séance photo mode, c’est se confronter à une autre créativité et d’autres métiers artistiques. On n’imagine pas toute l’organisation et l’interaction entre les différentes personnes. C’est un gros travail d’équipe. C’était intéressant de voir le travail du photographe et du vidéaste, comprendre leur sensibilité artistique. J’ai dû m’adapter à créer un collage en plusieurs morceaux pour suivre le rythme des tenues et des mannequins. Il faisait très chaud en ce jour de juillet à Paris, mais la bonne ambiance nous a permis de survivre à la canicule !
Je ne suis absolument pas une fashion victime ! Mais je reconnais que j’aime beaucoup leurs blousons en cuir et aussi leurs costumes sombres bleus, noirs et kakis.
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Interview F. Soavi pour Father & Sons
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